Pouvourville

Grâce à ce petit recueil écrit par Pierre, vous saurez tout sur l’histoire de votre quartier au fil des siècles POUVOURVILLE V7 Janv 2020-.pdf 
et ce topoguide vous accompagnera dans vos balades rando-pouvourville-edition2018

IMPORTANT.
circuit 2 : soyez prudents sur le chemin qui descend vers le chemin de Rivalsupervic et sur celui qui remonte vers le chemin du Manel car ils ne sont pas en bon état (crevasses, ravinement) ;
boucle supplémentaire au circuit 2 : au départ, on ne peut plus passer par le côté gauche du club hippique (porte fermée). Il faut prendre le même chemin au départ qu’au retour en longeant le chemin des côtes de Pech-David.

 


La petite histoire des transports en commun dans le quartier

La ligne 54, Capitole-Pouvourville, a été créée en deux étapes.

Une première ligne jumelée avec Rangueil appelée 24/54 a été mise en place le 15 mai 1950.

Ensuite, compte tenu du nombre croissant d’usagers, le 15 juin 1953 la STCRT mit en service la ligne 54 directe depuis la place du Capitole jusqu’à Pouvourville en passant par St Michel, Jules Julien et le chemin de la Salade Ponsan.

Deux personnages folkloriques avaient été affectés à cette ligne : Le premier, Mr Lasvigne, chauffeur qui conduisait ce car avec beaucoup de délicatesse et précaution et le second, Mr Desbat, receveur très nerveux, toujours assis dans sa « cage » au fond du bus, très attaché au maintien de l’ordre dans ce « sanctuaire » et qui n’hésitait pas à prendre des mesures de coercition vis-à-vis des récalcitrants, surtout parmi les jeunes.

C’est comme cela qu’un jour de grand froid nous avons effectué tout le parcours depuis la place du Capitole avec la porte arrière ouverte après l’envoi d’une boule puante dans l’habitacle… !

Ces deux Messieurs d’un certain âge à cette époque n’hésitaient pas à jouer aux billes avec les enfants sur la place de l’église pendant la pause de midi et demi à treize heures trente.

Lorsque des habitants sur la place n’arrivaient pas, le bus klaxonnait pour leur rappeler que l’heure était passée.

Je ne parlerai pas des jours de neige où cet engin ne pouvait monter la cote et nous laissait à Bellevue, ce qui nous permettait de bonnes glissades et des bagarres de boules de neige. La mairie à l’époque n’était pas équipée en chasse neige et en matériel de sablage des routes.

Quant aux autres jours, il nous semblait que lors du changement de vitesse de seconde en première à moitié côte,  les bielles allaient traverser le plancher, compte tenu du bruit lors de cette opération.

Tout le monde se connaissait et l’on était au courant de tout ce qui se passait non seulement à Pouvourville mais sur tous les coteaux de Pech-David. Il n’y avait que deux rotations le matin, une à midi et demi et la dernière le soir à six heures et demi. Tout ce petit monde se retrouvait pour un trajet qui durait une bonne demi-heure, ce qui permettait à chacun de commenter les « nouvelles » du quartier.

Il y avait des habitués que l’on retrouvait tous les jours, matin et soir et qui animaient la vie de cette ligne par leurs commentaires et leurs histoires.

Bien sûr, elle existe toujours, mais avec des moyens modernes, des rotations plus fréquentes et des voitures plus confortables et c’est tant mieux.

Le folklore c’est pour les souvenirs d’une époque que l’on a appréciée pour son évolution et dont nous sommes les témoins.

bus54pouvourville